Alcool et santé mentale, c’est un peu comme l’œuf et la poule. Impossible de savoir lequel des deux a commencé, mais ce qu’on sait, c’est qu’ils se nourrissent l’un l’autre.
Boire peut aggraver des soucis comme l’anxiété ou la dépression. Et parfois, ces soucis poussent à boire. Tu vois le cercle vicieux ? Alors, on fait quoi en premier : on arrête de boire ou on s’occupe de la tête ? On va essayer d’y voir plus clair, en regardant ça côté santé, psychologie et soutien social.
1. La santé : une histoire d’œuf brouillé
Côté santé, alcool et troubles mentaux sont très liés. Tu bois pour calmer l’anxiété ou oublier tes soucis ? Pas étonnant. Sauf que l’alcool ne fait qu’aggraver les choses. Au final, ça complique encore plus les problèmes.
Une solution : tout traiter en même temps
Les pros appellent ça le « traitement intégré ». Ça veut dire qu’on s’occupe de tout : tête et bouteille, en même temps. Des études montrent que c’est souvent plus efficace. Par exemple, pour quelqu’un qui lutte contre la schizophrénie et l’alcoolisme, cette approche peut tout changer.
Et moi dans tout ça ?
Personnellement, c’est cette approche qui m’a sauvé. En travaillant sur les deux en parallèle, j’ai enfin réussi à sortir de ce cercle vicieux. Ce n’était pas facile, mais traiter ma santé mentale en même temps que mon rapport à l’alcool a été un vrai tournant. Comme quoi, prendre le problème à bras-le-corps, ça paye!

2. La psychologie: casser la coquille
L’alcool, c’est souvent une sorte de béquille pour calmer les émotions. Mais cette béquille casse vite et peut te faire tomber encore plus bas. Résultat : tu te retrouves pris dans une spirale qui n’en finit pas.
Changer ses habitudes
Des thérapies comme la TCC (thérapie cognitive-comportementale) t’aident à repérer ce qui te pousse à boire et à changer ces habitudes. Avec un peu de pratique, tu remplaces le mauvais réflexe « je bois pour aller mieux » par des solutions plus saines.
Un jaune d’œuf à compléter
La TCC, c’est génial, mais pas suffisant tout seul. Ajoute des outils comme la pleine conscience ou la méditation pour mieux gérer le stress. Et surtout, ne lâche pas l’idée qu’un jour, ça ira mieux.


Briser la coquille de la honte

Trouver ton poulailler
Tu n’es pas seul·e. Groupes de soutien, amis, pros… Il y a toujours une solution. N’hésite pas à te rapprocher de ton équipe pour sortir du cercle vicieux.
Conclusion : l’œuf et la poule, ensemble
Arrêter de boire ou soigner ses émotions : par quoi commencer ? La vérité, c’est qu’il n’y a pas de réponse unique. Ce qui marche pour toi ne sera pas forcément la solution pour quelqu’un d’autre.
L’important, c’est d’y aller pas à pas, avec des pros comme les psychologues, addictologues, ou les équipes des CSAPA (ils gèrent les deux aspects en même temps). Et surtout, ne pas oublier : tu peux sortir de ce cercle vicieux. Avec un bon plan, un peu d’aide, et beaucoup de patience, tu peux reprendre le contrôle.
Sources:
- Institut National de la Santé Mentale
- L’alcool et les troubles mentaux – Santé Publique France
- L’approche intégrée dans le traitement de la dépendance et de la santé mentale – Santé Canada
- Journal de l’Association Médicale Américaine
- National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism
- Association Américaine de Psychologie
- Soutien social et rétablissement dans les troubles liés à l’usage de substances – NIH