Le craving, c’est cette envie puissante qui te tombe dessus sans crier gare. Imagine : tu ranges ton grenier, tu tombes sur un vieux verre que t’utilisais pour boire à l’époque, et BAM, l’envie revient comme une gifle. C’est frustrant, parfois même flippant, mais rassure-toi, beaucoup passent par là quand ils essaient de changer leurs habitudes. Mais rassure-toi, même si c’est pas facile, c’est temporaire et il y a des moyens de le gérer. Voici tout ce que tu dois savoir pour comprendre ce qui se passe dans ta tête et comment réagir.
Pourquoi on a des cravings ?
Ton cerveau en mode « récompense »
Le craving, c’est ton cerveau qui déraille un peu. Quand tu vois ou ressens quelque chose qui te rappelle la substance (un verre, une odeur, un endroit), ça allume les zones du plaisir dans ta tête. Et hop, de la dopamine est libérée. Cette molécule, c’est celle qui te dit « Oh, ça pourrait être sympa de boire/manger/consommer ». C’est elle qui te donne ce sentiment d’envie irrésistible.
Les émotions et le stress en rajoutent une couche
C’est pas juste la dopamine. Il y a aussi la sérotonine, les opioïdes naturels et d’autres substances chimiques qui influencent ton humeur et tes émotions. Et si tu es stressé, fatigué ou déprimé, ces sensations peuvent amplifier l’envie.
Bonne nouvelle : ça ne dure pas éternellement
Un craving, ça dure rarement plus de 15 à 20 minutes. Ces minutes peuvent sembler éternelles, mais retiens bien que ça finit toujours par passer. C’est un peu comme une vague : ça monte, ça atteint un pic, puis ça redescend. Imagine-toi sur une plage, avec une grosse vague qui approche. Tu peux la voir arriver, sentir son intensité quand elle est au plus haut, puis la regarder doucement s’éloigner. Te visualiser au calme, en train d’observer cette vague, peut t’aider à te rappeler que l’envie aussi finit par passer.
Comment réagir face à un craving ?
1. Ne te bats pas contre, accompagne-le
Essayer de réprimer un craving, c’est comme vouloir bloquer une vague avec tes mains. Accepte qu’il est là. Répète-toi : « C’est normal, ce n’est pas éternel et je peux y faire face. »
2. Mets-toi dans un endroit tranquille
Trouve un coin où tu te sens en sécurité. Ce peut être ta chambre, un banc dans un parc, ou un coin tranquille chez toi. L’idée, c’est d’être loin des distractions ou des tentations, dans un endroit qui te permet de te recentrer et de souffler un peu.
3. Observe ce qui se passe en toi
- Concentre-toi sur ce que tu ressens : mal au ventre, nervosité, angoisse ?
- Mets des mots dessus : « Est-ce de la peur, de la frustration, de l’impatience ? »
- Regarde si ces sensations évoluent : « Est-ce que ça s’apaise un peu ? »
4. Réponds à tes pensées automatiques
Parfois, une petite voix te dit : « Si je ne consomme pas, ça va être horrible ». Réponds-lui calmement : « Non, ça va passer. Ça a toujours une fin. »
5. Trouve une distraction rapide
- Dessine des motifs, fais des gribouillages (le Zentangle, ça marche bien).
- Bois un grand verre d’eau ou grignote quelque chose de sain.
- Passe un coup de fil à un ami qui te comprend.
6. Change d’air
Sors faire un tour, va marcher, prends une douche chaude. Le simple fait de bouger peut aider à calmer l’envie.
7. Fais un « deal » avec toi-même
Promets-toi d’attendre 24 heures avant de prendre une décision. Demain matin, tu verras que le craving aura disparu et que consommer ne règlera rien.
Pour aller plus loin : Construis ta stratégie sur le long terme
Tiens un journal
Note chaque craving : à quelle heure ça arrive, ce que tu ressens, ce que tu fais pour y faire face. Tu peux utiliser un carnet classique ou une application comme Daylio pour suivre tout ça facilement. Crée un système simple avec des colonnes : date, heure, intensité (sur 10), contexte, et actions entreprises. Ce sera super utile pour repérer des patterns et en discuter avec un pro. Ce journal te permettra de mieux comprendre tes envies et d’en parler avec un professionnel.

Apprends à repérer les déclencheurs
C’est quoi qui provoque tes cravings ? Le stress ? La fatigue ? Une situation particulière ? Une fois que tu les as identifiés, travaille à les éviter ou à y répondre autrement (mange si tu as faim, par exemple).
Recrée ton environnement
Éloigne tout ce qui peut te rappeler la consommation : les objets, les habitudes, les lieux. Et remplace-les par des activités ou routines positives.
Un mot pour finir : Tu peux y arriver
Le craving, c’est une galère, mais c’est aussi une opportunité d’en apprendre plus sur toi. Parle-en autour de toi ou avec un professionnel, si tu en ressens le besoin. Partager ton expérience peut faire une grande différence pour toi, et peut-être même inspirer d’autres personnes à avancer. Chaque envie surmontée est une victoire. Retiens surtout : tu n’es pas seul, et il existe des ressources pour t’accompagner. Alors respire, tiens bon, et avance un pas à la fois.
2 réflexions sur “Comprendre et Gérer le Craving : Ce qu’il faut savoir et comment s’en sortir”
Bonjour c est Guy j ai connu plusieurs stade de cravinng il peuvent arriver à n inporte quel moment je pense que l Inde cela le plus terribles devait être de 9 au moins et c est toujours dans un moment de contrariété ou mal être ce sentir tres seul pas suite à un manque meilleures plan tous de suite ce remettre en question ce dire le verre n est pas la solution pense a tous les épreuves et obstacles que tu a du vaincre ça serais un gâchis pour quel que minutes de dépression total c est les sensations les plus dur que j ai connu dans toutes c est années la solution aller en forêt ce coupé de tous faire le point et surtout faire le VIDE crier un bon coup pleurer un bon coup et tu verras tous iras vite mieux et tu ne penseras plus a cette situation a la quel t allaient craquer pour simplement quel que minutes d angoisse après tous iras mieux et tu seras fière d avoir pus mettre KO ton pire ENNEMIE le PRODUIT quel qui l soit tu lui auras CASSÉ la GUEULE c est toi le plus fort c est toi qui CONTRÔLE pas LUI stp essayé ça marche a tous les coups
Merci Guy pour ton partage! Et bravo pour avoir résisté à ces moments plus que pénibles! Je retiens « crier et pleurer »: c’est vrai qu’il ne faut pas s’en priver. Il y va de notre survie.