Arrêter de boire n’est pas un défi ordinaire. Quand on est dépendant, il ne suffit pas de dire : « Cette fois, j’arrête». Combien de fois cette phrase a été prononcée après une nuit désastreuse ou une sortie des urgences ? Inutile. Si tu lis ces lignes, c’est que tu veux vraiment t’en sortir. Bonne nouvelle : c’est possible. Mais il faut s’y préparer sérieusement. Voici un guide pour arrêter l’alcool durablement et reprendre ta vie en main.
L’accompagnement : la base essentielle
Tu ne peux pas y arriver seul. Arrêter l’alcool, c’est non seulement difficile, mais aussi parfois dangereux. Les complications liées à un sevrage mal encadré peuvent être graves, voire mortelles.
Mon conseil : fais-toi accompagner par un professionnel de santé. Un addictologue pourra te prescrire des traitements adaptés. Ces médicaments ne feront pas tout, mais ils te donneront un coup de pouce précieux pour le début de ton abstinence.
Comprendre la cause de ta dépendance
Le sevrage physique ne suffit pas : il faut creuser. Pourquoi as-tu commencé à boire ? Les émotions, la sensibilité, le manque de confiance en toi ? Ce sont des points communs entre nous tous.
Mon conseil : fais-toi accompagner par un professionnel de santé. Un addictologue pourra te prescrire des traitements adaptés. Ces médicaments ne feront pas tout, mais ils te donneront un coup de pouce précieux pour le début de ton abstinence.
L'alcool: arrêter pour soi, pas pour les autres
Faire plaisir à ton entourage ou répondre à une obligation légale, ça ne suffira pas. Ton abstinence doit venir de toi. Considère-toi comme la priorité. Prends soin de toi avant de vouloir aider les autres. C’est comme dans un avion : mets ton masque à oxygène avant de t’occuper de ton voisin.
Se projeter pour éviter les rechutes
L’ennui est le pire ennemi de l’abstinence à l’alcool. Prévois ton futur dès le début :
- Planifie tes journées à l’heure près.
- Élaborer des menus, organiser des sorties, remplir ton calendrier.
Quand tu t’occupes, tu laisses moins de place à ton « petit démon ».
Pour la petite histoire, j’ai fais une post-cure de trois mois. Dès la deuxième semaine j’ai établi les menus que j’allais cuisiner à mon retour, fais les listes de courses. Je me suis assuré de ne pas avoir un seul moment d’ennui au début. Bon peut-être un peu trop, j’ai du faire une croix sur 1/3 de ce que j’avais prévu 😂
Anticiper les cravings
Le craving, cette envie irrésistible de reconsommer, peut te submerger. Si tu n’y es pas préparé, il peut te faire déraper en un instant. Alors, établis des stratégies : appelle quelqu’un, fais un exercice de respiration, va courir. Chaque méthode compte. Fais ça maintenant: je t’assure que tu n’auras pas le réflexe d’aller consulter le guide anti craving!
Cultiver un état d’esprit positif
Tu dois croire en toi. Si tu débutes en te disant : « On verra bien… », c’est l’échec garanti. Une certitude est essentielle : tu peux réussir.
Trouver une activité qui te passionne
Sport, écriture, photographie, pyrogravure… Peu importe ! Trouve des activités qui te donnent un résultat concret. Chaque projet accompli te rappellera ta valeur. Et plus tu accumuleras de réussites, plus tu seras fier de toi. (Tu n’a pas la motivation? C’est normal. Il te faudra te forcer un peu au début, et tu y prendras de plus en pus plaisir!)
Tenir un journal de bord
Note tout : tes envies de consommer, tes réussites, tes échecs. Le simple fait d’écrire t’aidera à te poser les bonnes questions. Si tu as un iPhone, essaie l’app Journal d’Apple, sinon un carnet fera l’affaire.
En parlant d'applications...
Ce smartphone sur lequel on a perdu tant de temps pendant cette sale période va finalement nous être utile!
Parler de ton parcours
Ne reste pas seul. Parle à un professionnel, un ami, un groupe de parole, ou même à des gens sur les réseaux sociaux. Mettre des mots sur ton parcours est libérateur.
Ne jamais rien lâcher
L’alcool ne t’oubliera jamais. Une rechute peut survenir, même après 15 ans d’abstinence. J’ai connu un homme qui a replongé à cause de 5 cl de vin dans une recette de cuisine. Résultat : deux bouteilles par jour la semaine suivante. Et arrêter pour lui a été plus dur que la première!
Sois heureux
Alors oui, ce conseil là il est bateau et semble évident. Mais une immense majorité de malades alcooliques, dont moi, ont oublié ça: « tu as le droit d’être heureux. De t’aimer. De vivre. »
Il y a deux ans, ma vie n’avait aucun sens. Je t’assure que pour moi plus rien n’avait de sens, aucune autre perspective que la bouteille. Aujourd’hui, je savoure chaque instant. Si moi, j’ai pu m’en sortir, toi aussi tu peux y arriver.
Tu es prêt à relever ce défi ? Tu mérites une vie nouvelle. Et elle commence maintenant.
On continue la visite?
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