Au détour d’un passage sur Insta…

Je suis tombé hier sur le post Insta de « soberwoman_ ». Il m’a interpelé, voire ému, par son texte relatant sa relation avec l’alcool. J’ai essayé de la contacter pour lui demander l’autorisation de mettre son message ici, mais je n’ai pas eu de réponse. Du coup, soberwoman_ , si tu lis ce post et que tu souhaites que je le supprime, aucun soucis. Voici le post Insta en question:


J’aime bien cette photo et je voulais la partager comme un message d’espoir et d’amour à l’image de la pride de samedi.

Crédit insta soberwoman_

Ce qui a vraiment changé depuis l’arrêt des substances depuis bientôt 8 mois c’est le rapport à mon corps. Je n’ai jamais fait autant d’examens médicaux. Je rattrape tout ce que j’ai laissé de côté depuis des années, les dents, les reins, le cœur.

J’ai fait récemment sur le conseil de mon médecin un test d’effort dû à un trop grand essoufflement à l’effort et surprise (qui n’en est pas vraiment une) je dois me réadapter à l’effort. J’ai un planning sur 1 mois de séances de gainage, course, vélo et en réalité j’adore c’est du stress positif pour mon corps. C’est peut être la première fois que mon corps et mon esprit commence à bien s’apprécier 🙂

Je pense souvent à si je n’avais pas pris cette décision il y a 8 mois dans quel état je serais aujourd’hui, si j’avais continué mes consos?

Je pense à cette fille assise dans un bar qui boit parce qu’il n’y a que ça qui peut la soulager de son mal être et de sa solitude. Je pense à elle qui attend ce moment dans la journée où elle pourra enfin boire. Je pense à ces lendemains dur, à son malheur. Il en faut du temps et de la patience pour se rétablir, cicatriser, pleurer, se soigner, se comprendre, apprendre à s’aimer, faire attention à soi et aux autres.

Ça va faire quelques jours que je n’ai plus envie de boire, que je ne regarde pas le verre de mes amies avec envie, que je n’ai même plus envie d’aller au bar, il y a tant d’autres choses à faire !

THATS IS THE BEGINNING les ami.e.s!


J’adore cette façon de parler de son « ancien moi » à la troisième personne. Ça permet de se désolidariser de cette personne tout en n’oubliant pas son passé. Le passé reste là mais on prend du recul avec.

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